Balade autour du grand corps de dépendances sud – état des lieux.

Tout le côté sud de la cour est clos par un grand corps de dépendances qui abrite trois étables autour d’une grange, l’ensemble paraissant fort ancien. Le bâtiment rectangulaire est autonome et paraît construit d’un seul jet. Il mesure au total hors œuvre : 25 m de long sur 10 m de large.

  1. Documentation sur le grand corps de dépendances
  2. Balade à l’extérieur du bâtiment
    1. Le pignon Est
    2. La façade nord
      1. Ecurie Est
        1. Fenêtre de l’écurie Est
        2. Porte de l’écurie Est
        3. Extrémités des poutres
      2. Ecurie joignant la grange
        1. Jour de l’écurie du milieu
        2. Porte de l’écurie du milieu
        3. Jour entouré de bois
      3. La grange
        1. La porte de la grange
      4. L’écurie ouest
        1. La porte de l’écurie ouest
        2. Le jour à droite de la porte d’écurie
    3. Le pignon ouest
      1. Le contrefort
      2. La porte en angle
      3. L’angle sud
    4. La façade sud
      1. Fenêtre ancienne de l’écurie Est
        1. Extrémités des poutres de l’écurie Est
        2. Jours du XIXe siècle
        3. Partie de mur reconstruite
        4. Porte de la grange
        5. Jour de l’écurie ouest

Documentation sur le grand corps de dépendances

Le plus ancien document qui donne quelques explications sur le grand corps de bâtiment de dépendance se trouve dans le minutier d’un des notaires de Saint Calais. Il s’agit de la visite et montrée de la Chevalerie, rédigée le 16 ventôse de l’an 2. Le document ne décrit pas le bâtiment pour lui-même mais il dresse la liste des réparations à effectuer, pièce après pièce. Voici la liste des prescriptions de l’expert :

« Que dans la grange, il y a autour des murs une toise de renduit à faire à chaux et à sable, estimé 3 livres ;
Que le cinats qui est sur la batterie est composé de perches qui appartiennent au fermier ;
Que dans l’écurie d’à côté de ladite grange il y a trois toises d’enduit à refaire à chaux et à sable estimé œuvre et matière 9 livres ;
Que la porte de ladite écurie est en passable état et garnie de ses pentes et gonds ;
Que la crèche de ladite écurie est à recharger pourquoi il a taxé 3 livres ;
Que dans une autre écurie au bout de ladite grange il y a quatre toises de renduit à refaire à chaux et à sable, estimé 12 livres ;
Que la crèche de ladite écurie est à recharger pourquoi a taxé 3 livres ;
Que la porte de ladite écurie est garnie de ses pentes et gonds et en passable état ;
Que dans l’écurie servant de bergerie il y a une demi-toise d’enduit à refaire estimé 30 sols ;
Que les planchers desdites écuries sont en passable état ;
Que toutes les crèches, râteliers appartiennent aux fermiers »

Pour résumer ce bâiment, on peut dire qu’il se compose d’une grange au centre et d’une écurie de chaque côté, avec une bergerie au bout. Cette disposition générale n’a pas varié depuis, puisque
l’on trouve toujours une grange flaquée du côté ouest d’une étable et du côté Est de deux étables successives

Le grand corps de dépendance sud.
A gauche plan cadastral de 1829. A droite plan voyer de 1838

Balade à l’extérieur du bâtiment

Dans cet article on se contentera d’un aperçu extérieur de l’ensemble du bâtiment.

Chaque pièce sera détaillée dans des articles dédiés.

Le pignon Est

Le pignon Est présente une maçonnerie particulière de moellons cassés dans un grès de couleur un peu ocre jaune disposés en tous sens dans un mortier de chaux et de sable fin de couleur ocre. Le pignon paraît totalement indépendant de la maçonnerie du mur de clôture de la cour où s’ouvre le portail.


On n’y trouve aucune ouverture ancienne, seulement une porte donnant dans le grenier qui n’a été percée qu’à la fin du XIXe siècle, comme le montre le cadre en grosses briques avec rebord et linteau en bois et la reprise d’enduit tout autour. D’ailleurs, cette reprise d’enduit prouve bien que le pignon est de construction ancienne, antérieure aux travaux d’aménagements du XIXe siècle.


On remarque aussi la reprise des murs sur la rive du pignon, notamment autour des extrémités des pannes, ce qui montre que la toiture a été reconstruite, ce que l’étude du comble confirme (voir plus bas). Ces reprises sont faites en maçonnerie traditionnelle au mortier de chaux et sable. Elles datent vraisemblablement du XIXe siècle (comme la porte d’entrée du grenier).

La façade nord

La façade nord est la plus ouverte. Comme elle a été constamment modifiée, sa lecture est devenue assez complexe. Voici comment on peut analyser son évolution.

Le grand corps de dépendance sud, façade nord

A l’origine, la maçonnerie est faite de moellons de grès cassés posés en tous sens, sans soin, avec un mortier de chaux et sable tamisé de couleur ocre rouge, comme sur le pignon Est. Les ouvertures les plus anciennes sont encadrées de tuffeau avec des arêtes chanfreinées. Mais on en voit aussi une en grès roussard. Ce sont les seules types de pierre de taille employés sur ce bâtiment à l’origine. On n’y trouve aucun calcaire oolithique tandis que c’est la seule pierre de taille utilisée sur le principal logis d’habitation. Par conséquent, ce corps de dépendance ne paraît pas contemporain du principal logis. Au contraire, le tuffeau et le grès roussard sont également les deux seuls types de pierre de taille employés sur la tour, près du grand portail. Ce qui laisse penser que le maître d’œuvre a été le même. Autrement dit, l’emploi du roussard et du tuffeau fait penser à une campagne de construction contemporaine de la tour de flanquement et de la muraille du grand portail d’entrée. C’est une campagne de travaux non représentée sur l’habitation.


Les murs ont été plusieurs partiellement ré-enduits, repercés, et parfois même la maçonnerie elle-même a été reconstruite.

La partie haute de la dépendance, notamment, a été entièrement reconstruite : tout le haut du mur a été relevé de quelques dizaines de centimètres, ce qui se lit parfaitement dans la maçonnerie, et la charpente a été elle-même reconstruite en même temps, c’est-à-dire au XIXe siècle.


La hauteur primitive de la façade reste marquée par un bandeau blanchi à la chaux encore très visible sur toute la moitié de droite de la façade et qui fait aussi penser au bandeau qui souligne la corniche de la tour

Le haut du mur, à droite de la grange, façade nord

Le haut du mur, à droite de la grange, façade nord La partie haute a été surélevée au XIXe siècle.
Au-dessous de la surélévation, on observe encore des traces du bandeau d’origine, réalisé au lait
de chaux sur l’enduit, comme sur le tour de flanquement. Ce bandeau marque la hauteur primitive de l’élévation de la dépendance.

Ecurie Est

L’écurie la plus à l’Est s’ouvre primitivement sur la cour par une porte et un jour à côté.

Extrémité Est de la grande dépendance, façade nord : ouvertures de l’écurie Est

Fenêtre de l’écurie Est

Le jour d’une cinquantaine de centimètre de large est entouré d’un cadre de tuffeau équarri, non chanfreiné. Ont voit qu’à l’intérieur l’ébrasement est en maçonnerie principalement de briques fines, avec un rebord et un linteau en bois, typique du XVIIIe siècle. C’est donc la date qu’il faut assigner à ce jour

Porte de l’écurie Est

La porte a une largeur de 115 cm. Elle était entourée d’un cadre tout en tuffeau chanfreiné dont il ne reste plus que le linteau aux arêtes très usées, avec un dessin d’accolade gravé sur le linteau encore perceptible.
Au-dessus du linteau, l’arc de décharge est appareillé en tuffeau. Les piédroits ont été remplacés par des briques d’un côté et des moellons montés au ciment de l’autre.

Porte de l’écurie Est : détail du linteau avec les vestiges d’une accolade au milieu

Tout le haut de cette baie est encore entouré de maçonnerie au mortier ocre d’origine mais avec de très nombreuses reprises d’enduit. Il s’agit donc d’une ouverture d’origine (l’étude intérieure le confirme).


Extrémités des poutres

L’écurie Est possède aujourd’hui deux poutres. Mais on voit que leur extrémité apparaît sur la façade nord : l’une est alignée avec la façade et l’autre dépasse même un peu vers l’extérieur. Ce n’est pas une manière de construire traditionnelle. Du reste, on voit que l’enduit a été refait tout autour de l’extrémité des poutres. Tous ces indices montrent que ces poutres ont été posées tardivement, et que pour les poser, les charpentiers ont creusé deux trous par lesquels ils les ont enfilées. D’ailleurs, on retrouve ces caractéristiques sur la façade sud.

Ecurie joignant la grange

Il existait une deuxième écurie, entre l’écurie Est et la grange. Il en reste encore un jour et une porte d’entrée. Mais comme l’aménagement intérieur de la dépendance a été totalement réorganisé au XIXe siècle, le jour se trouve aujourd’hui dans la première écurie et la porte (murée) dans la grange. Ces deux ouvertures éclairaient l’écurie que l’on peut qualifier du milieu.

Jour de l’écurie du milieu

Le jour de l’écurie du milieu mesure 41 cm de large. Il est entouré d’un cadre de tuffeau équarri et non chanfreiné, comme celui de la première écurie. On remarque d’ailleurs que l’enduit est rapporté tout autour. A l’intérieur, son ébrasement est entouré de montants en maçonnerie de briques, d’un rebord et d’un linteau en bois, typiques du XVIIIe siècle. C’est donc la date qu’il faut assigner au percement de ce jour.

Ecurie du milieu : le jour et la porte d’entrée murée

Porte de l’écurie du milieu

La porte de l’écurie du milieu est aujourd’hui murée. Sa largeur était de 96 cm et sa hauteur de 190. Elle était entourée d’un cadre en tuffeau chanfreiné dont il reste encore tout le linteau et les piédroits du haut. Quant aux piédroits du bas, on ignore s’ils étaient également en tuffeau ou en pierre dure. Le linteau et l’arc de décharge appareillé en tuffeau au-dessus ressemblent en tous points à celui de la porte de l’écurie Est. Tout autour on retrouve la maçonnerie d’origine de moellons de grès cassé montés au mortier de sable fin et ocre rouge.

Comme la porte de la première écurie, il s’agit donc d’une ouverture d’origine (l’étude intérieure le confirme).

Jour entouré de bois

A droite de la porte qui vient d’être étudiée se trouve la trace d’un jour entouré de planches de bois, mais rebouché depuis longtemps. Il ne remonte probablement pas à l’origine de la construction.

La grange

La grange, ainsi que l’écurie qui précède, occupe à peu près le milieu du corps de dépendance. Cette situation est d’ailleurs attestée par la visite et montrée de l’an 4. Sur la façade, la grange s’annonce par sa grande porte qui permet d’entrer avec des charrettes chargées de paille ou de foin.

La porte de la grange


La porte de la grange mesure 2,82 m de large et 3,42 m de haut. Il suffit d’observer l’enduit tout autour pour s’apercevoir qu’il s’agit d’une reconstruction plus récente que le mur de façade d’origine. En effet, cet enduit est contemporain de la construction de la porte mais il diffère radicalement de celui d’origine.


Pour construire les jambages de la porte, deux matériaux sont employés : le grès roussard en partie basse (sur 2,15 de haut), puis du tuffeau (jusqu’en haut). Le principe est bon : pierre dure au plus près du sol, pierre tendre à l’endroit le moins fragile.


Une autre différence oppose les deux matériaux mis en œuvre : le roussard a son arête chanfreinée mais pas le tuffeau. Ce qui signifie clairement que le roussard est le remploi d’une ouverture ancienne et le tuffeau ajouté. Les piédroits de roussard proviennent d’une ouverture ancienne, c’est-à-dire que leur emplacement actuel n’est pas celui d’origine. Comme tous les piédroits (tant de roussard que de tuffeau) sont appareillés de la même façon, dans le mur de façade, il apparaît qu’ils ont été montés ensemble, dans la même campagne de travaux. L’arête chanfreinée des piédroits de roussard permet de dater leur taille du XVe ou du XVIe siècle, tandis que l’ouverture actuelle date tout au plus du XVIIIe siècle, voir du XIXe.
L’ouverture est couverte par un long linteau en chêne qui date nécessairement de l’époque où la façade a été surélevée (XIXe siècle).


Dans ce linteau, on observe des trous ronds destinés à faire entrer l’axe de la porte de grange. Tout en bas, au droit de ces trous, on aperçoit encore des socles de grès qui ont servi à recevoir un axe en fer. Mais ces dispositions ont changé depuis. La porte pivote aujourd’hui sur des axes situés sur le même plan que la façade.


L’écurie ouest


A l’extrémité occidentale du grand corps de dépendance se trouve une troisième écurie dont l’existence est attestée par l’état des lieux de l’an 2.

Mais depuis cette date, elle a été considérablement transformée. On ne mentionne pas ici les jours très tardifs (vers 1900 ?) percés en hauteur du mur et entourés de grosses briques violettes et d’un linteau en bois.

La porte de l’écurie ouest

A l’extrémité ouest de la façade, on trouve deux dernières ouvertures donnant dans l’écurie la plus à l’ouest.
Tout d’abord une porte d’écurie, large de 113 cm, cernée de grosses briques du XIXe siècle, et tout autour un enduit refait et bien différent de celui d’origine.
Signalons ici rapidement les jours XIXe percés en hauteur du mur de part et d’autre de la porte et entourés de grosses briques violettes et d’un linteau en bois.

Le jour à droite de la porte d’écurie

Plus à droite encore, il existe un jour entouré de tuffeau et de briques fines anciennes. Le cadre et l’enduit qui a été fait autour en même temps, sont à peu près identiques aux jours encadrés de tuffeau qui servent d’aération à l’écurie orientale et à l’écurie du milieu. Ces trois jours paraissent remonter au XVIIIe siècle.
Entre la porte du XIXe et cette petite fenêtre on aperçoit dans le mur des blocs de roussard taillés. Mais ils ne dessinent aucun cadre d’ouverture et d’ailleurs, côté intérieur, on ne voit aucune trace d’ouverture.
Il s’agit manifestement de remploi de pierre lors d’une reconstruction partielle de ce bout de mur de façade.

A droite de la porte d’entrée du XIXe siècle (encadrée de grosses briques), on aperçoit des blocs de roussard : ils ne forment pas une arête continue et ne peuvent pas constituer un vestige d’ouverture. Les trois blocs de pierre blanche à droite sont alignés mais ne correspondent pas à une ouverture. A droite encore, on voit un jour encadré de tuffeau et de briques fines anciennes qui paraît remonter au XVIIIe siècle.

Le pignon ouest

Le pignon ouest est construit comme le reste des murs en maçonnerie de moellons au mortier de chaux. On y observe trois éléments particuliers :

  • Le contrefort de maçonnerie qui s’appuie à peu près en son
    milieu ;
  • La porte d’entrée percée dans l’angle nord-ouest ;
  • L’angle sudouest qui se détache de la maçonnerie du pignon.

Le contrefort

L’énorme contrefort a été ajouté postérieurement à la construction du grand corps de dépendance. En effet, il vient s’appliquer contre le pignon : les maçonneries ne sont pas liées. On y trouve des blocs de grès de Bouloire, une pierre dure très différente des autres pierres utilisées
dans ce bâtiment, par conséquent d’une autre époque. Ce contrefort existe déjà sur le plan cadastral de 1829

La porte en angle

L’ancienne porte d’entrée située contre l’angle nord-ouest est encadrée de grès roussard. L’entrepreneur a préféré le grès pour l’exposition ouest, sujette à la pluie et au soleil, réservant le tuffeau aux portes de la façade nord. Ce qui reste de cette porte d’angle permet de connaître sa hauteur : 1,70 m, tout à fait convenable pour une étable et pour des domestiques, mais trop faible pour des seigneurs. Mais pas sa largeur car il ne reste qu’une seule des pierres qui constituait le linteau appareillé. Les montants et la pierre du linteau sont chanfreinés avec un congé en bas, sur la base des piédroits. On retrouve ainsi les mêmes caractéristiques de taille de pierre sur ce cadre de roussard que sur la fenêtre de la tour de flanquement. C’est un indice supplémentaire qui milite pour une datation commune. Les caractéristiques de cette ouverture de roussard – particulièrement le chanfrein et le congé – peuvent servir pour restaurer les cadres très usés en tuffeau des portes de la façade nord.


Comme cette porte s’ouvre sur un niveau très inférieur aux autres écuries de ce corps de bâtiment, il paraît que l’extrémité sud ne devait être accessible que par le pignon ouest et devait se trouve plus bas que les autres pièces de ce corps de logis.

On le verra très probablement dans de futurs travaux.

L’angle sud

L’angle sud se détache du reste de la maçonnerie du pignon. C’est un mouvement de sol, sans doute, qui occasionne cette avarie.

La façade sud

La façade sud de ce grand corps de bâtiment est fort peu ouverte. Rien d’étonnant à cela d’ailleurs, puisqu’elle donne sur l’extérieur de la clôture. Le principe même de l’enceinte, de la clôture signifie que les murs sont fermés du côté extérieur. Il existe une unique ouverture ancienne – d’origine – et quelques percements ultérieurs.

Fenêtre ancienne de l’écurie Est

La seule ouverture d’origine de cette façade est une fenêtre éclairant l’écurie Est. Sa facture est de même type que les portes d’écuries qui donnent du côté nord : un cadre en tuffeau avec une arête chanfreinée. Le rebord a cependant été démoli. On trouve encore tout autour le mortier d’origine fait au sable fin et de couleur ocre.
Mais l’arc de décharge au-dessus a disparu, car un jour supplémentaire a été créé au XVIIIe siècle. Il est encadré de tuffeau à l’extérieur et un enduit différent de celui d’origine l’entoure depuis son percement. Côté intérieur il est cerné de briques fines et d’un rebord et d’un linteau en bois. Il a donc les mêmes caractères que les jours percés au XVIIIe siècle côté nord.

fenêtre de l’écurie Est, façade sud. Elle a perdu son arc de décharge (remplacé par un jour au XVIIIe siècle) et son rebord. De part et d’autre, les extrémités des poutres rapportées au XIXe siècle.

Extrémités des poutres de l’écurie Est

De chaque côté de cette fenêtre, on voit les extrémités des deux poutres qui portent le plancher de l’écurie Est. Comme sur la façade nord, on voit que ces deux poutres affleurent et qu’il existe une reprise d’enduit tout autour. C’est une preuve supplémentaire que les poutres ont été rentrées tardivement dans ce bâtiment en les faisant pénétrer par des trous percés dans les façades.

Jours du XIXe siècle

Il existe plusieurs jours percés en hauteur au XIXe siècle et encadrés de briques violettes et de linteaux en bois.

Partie de mur reconstruite

Au milieu de la façade sud, on remarque une partie de mur entièrement reconstruite en maçonnerie de moellons non plus de grès cassé mais ramassés à la surface des champs. Cette partie de façade (qui correspond à la grange) comprend à l’arrière deux montants de tuffeau, l’un élevés comme un piédroit d’ouverture, l’autre comme un chaînage (voir article intérieur). Ces empilements de tuffeau ne correspondent à aucune ouverture visible en façade.

Porte de la grange

Plus à gauche s’ouvre la grande porte de la grange (2 m de large), percée en face de celle qui donne sur la cour. Elle est de construction contemporaine à cette dernière, sans doute du XIXe siècle. On remarque la reprise d’enduit tout autour.

Façade sud, porte de la grange. A gauche en bas, une pierre de roussard servant à l’écoulement du purin d’une écurie. A droite partie de mur reconstruite.

Jour de l’écurie ouest

A l’extrémité ouest de la façade, on trouve une dernière petite fenêtre d’écurie identique à toutes celles déjà observées et qui datent du XVIIIe siècle.

Extrémité ouest de la façade sud : un jour du XVIIIe encadré de tuffeau mais muré donnait dans l’écurie ouest. Au-dessus jours du XIXe encadrés de brique.

La majorité du texte provient de l’étude historique rédigée par Damien Castel, 4ème trimestre 2014
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