


Appelée « garde robe Ouest du premier étage » dans l’étude Historique de Damien Castel, elle n’est pas dénommée sur les plans par G. Trouvé architecte du patrimoine. La pièce n’existant physiquement plus.
Elle est plus grande que celle du rez-de-
chaussée ce qui ne s’explique que par l’amincissement des murs.
Le pavage a été ôté : il ne reste que la chape de chaux étalée sur le torchis.
Portes
Porte sur le mur sud, vers le cabinet noir
Le cadre d’ébrasement est tout en tuffeau, avec un couvrement en arc segmentaire. Le vantail a disparu mais on remarque encore les gonds d’origine enfoncés dans le côté Est et les trous pour la serrure et le verrou en face.

Fenêtre
Sur le mur Ouest, une fenêtre. Du fait de la présence d’une planche, il est difficile de mesure cette ouverture. Ce peut être quelque chose comme 60 ou 66 de large sur 70 de haut, au-dessus d’une allège de 1,73 m. Les angles de l’ébrasement sont mélangés de tuffeau et de maçonnerie enduite. Le montant de gauche correspond au mur de la façade nord du principal corps de logis. Le rebord est maçonné. Le couvrement de l’ébrasement est une pièce de charpente qui paraît bien d’origine, puisque l’enduit l’affleure. D’ailleurs, la fenêtre qui se trouve dans la garde-robe Est est également sous un linteau en bois.

Porte Ouest vers les latrines Ouest

A 45 cm de la fenêtre s’ouvre la porte vers les latrines. L’ouverture mesure 66 cm sur 1,80 m de haut. Le cadre n’est pas chanfreiné. Le montant de droite était lié avec le mur de refend démoli.
Murs manquants
nous venons de voir les murs avec ouvertures visibles. Abordons maintenant les murs manquants
Mur Nord
Le mur de refend qui séparait cette pièce de la chambre de retrait Ouest mesurait 43 cm d’épaisseur.
Il était construit en moellons mais il est entièrement démoli ne laissant que sa base, au sol. Il n’est pas lié au mur ouest sauf les pierres de taille constituant le montant nord de la porte qui va dans les latrines. Il
est certain que le mur de refend a été bâti en même temps que la façade ouest de cette aile puisque l’enduit d’origine du mur ouest fait retour sur le mur nord (on voit une bonne partie de l’angle restée malgré la démolition).

A la base du mur qui subsiste dans le sol, on voit encore un massif de tuffeau correspondant au montant ouest d’une porte, puis quatre pavés
et demi correspondant à l’ouverture de la porte, et enfin un autre massif de tuffeau arasé correspondant au montant Est de la porte. Au vu des 4 pavés et demi au sol, l’ouverture paraît avoir mesuré 65 cm de large environ.
Compte tenu des observations précédentes, il apparaît que le cadre de la porte et son ébrasement étaient en tous points identiques à ceux déjà décrits dans les autres pièces.
Mur Est
Le mur Est de cette pièce correspond au mur de refend qui sépare l’appartement ouest de l’appartement Est. Il n’existe qu’une seule porte de communication de l’un à l’autre, à côté de la façade nord du principal corps de logis. Ce mur a été entièrement démoli. Il laisse au sol sa base (car le mur monte de fond depuis le rez-de-chaussée). Il mesure 53 cm d’épaisseur.
Il est construit en moellons et il reste quelques lambeaux de l’enduit qui le recouvrait à côté de la porte : épais, lise et blanchi, comme dans le reste de la pièce.

La porte de communication vers la garde-robe Est se trouve tout près de la façade nord du principal corps de logis, à côté des portes qui vont des chambres vers leurs garde-robes. C’est l’ébrasement qui se
trouve du côté de la garde-robe ouest. Ce qui en reste montre qu’il était construit comme les autres, c’est-à-dire en tuffeau avec un arc segmentaire en couvrement. Les gonds restent en place puisqu’ils se
trouvent du côté sud de l’ébrasement.
Plafond
Le plancher supérieur a été démoli en même temps que les murs de refend, mais il laisse parfaitement visible les trous des solives et la lèvre supérieure de l’enduit des murs qui fait retour sur les entrevous
La majorité du texte provient de l’étude historique rédigée par Damien Castel, 4ème trimestre 2014
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